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Dessin de plâtre réalisé avec une nouvelle technique :
On barbouille intégralement la feuille avec de la poussière de fusain de sorte d'avoir un gris de fond uniforme. On dessine les grandes zones de luimière à la peau de chamois pour faire apparaître le dessin comme par magie. Ensuite on rectifie en travaillant certaines zone par la hachure (là il est bon de prendre quelques mesures pour vérifier si notre oeil ne nous a point fourvoyée de correctes façons). À ce niveau on obtient une ébauche générale dans laquelle on peut dessiner ou suggérer de plus en plus de détails.

Pour résumer, on travaille tout de suite par la valeur avec un premier gris déjà sur le papier. On peut ainsi faire un dessin de qualité beaucoup plus rapidement qu'avec la méthode utilisée jusqu'à présent.

C'est le premier dessin de plâtre que j'expose ici. On a déjà fait trois dessins de plâtre précédemment (deux fois le Jésus, et la none), mais c'est le premier que l'on peut considéré comme fini.

On réalise un dessin de plâtre en 12 heures (on a eu 2 heures de plus pour celui-ci), soit deux séances toutes les deux semaines de 6 heures chacune.

Si vous avez bonne mémoire et suivez ce blog depuis suffisamment longtemps, il s'agit du même singe que celui-ci

Comme on ne fixe pas le fusain, il s'est légèrement affaibli sur la photo.

Une nouvelle fois un dessin affiché dans le couloir.

Pour ce dessin d'objet, il n'y avait pas de composition. Il fallait juste dessiner le plus grand possible un pot de fleur et un cône que l'on avait en modèle (ce n'est qu'un hasard si mes dessins ne se chevauchent pas). L'exercice consistait à prendre les proportions des objets sur les modèles puis de construire entièrement à la règle la boite virtuelle qui les englobait pour ensuite s'appuyer dessus pour le dessin des ellipses à main levée. C'était aussi la première fois qu'on pouvait mettre des valeurs avec des hachures obliques comme vous pouvez le constater.