mono(b)log

Je me suis bien marré à peindre cette composition bizarre. Un de nos professeur de dessin de plâtre s'est amusé à foutre un bout d'os sur un plâtre incliné en arrière, parce qu'il n'aimait pas sa tête.

Acrylique sur carton 80×60cm

Ma tablette a ressuscité d'entre les morts. Bon, elle n'était pas vraiment morte, mais souffrait gravement de la maladie de Parkinson. L'aspect tablettoïde de cette maladie avait sûrement un rapport avec une sombre histoire d'interférence électro-magnéto-nucléo-psychique, ou pas loin. À moins qu'elle soit allée à Lourde sans me prévenir. Mais vu le prix du billet de train je n'y crois pas trop.

Voici ce que j'ai pondu en six trop longues heures pour ce que c'est : une petit déchirure du tissu de la réalité perpétuée par des envahisseurs extra-dimensionnels "ah! ouais?"

Je l'ai appelé Space Invaders, et ouais comme le jeu là!

Dans le même ordre d'idée que pour le pour ce dessin, il fallait ici intégrer un modèle vivant, avec les plâtres de l'école.

Bon! J'étais positionné à un endroit relativement ouvert, avec un panorama intéressant, j'ai alors décidé d'inclure une bonne partie de la salle dans mon dessin. C'était assez ardu, d'autant plus que je n'y voyais pas grand chose sur mon dessin car on avait éteint les lumières et qu'il faisait très mauvais temps.

Deux semaines plus tôt nous sommes allés faire des croquis au musée des beaux-arts de Lyon afin d'intégrer une des œuvres exposées dans une composition avec les plâtres de l'école.

J'ai choisi une des caricature d'Honoré Daumier, Jean-Marie Fruchard.

Il fallait élaborer deux décors, un extérieur urbain et un intérieur, en ne représentant les volumes que par leur silhouette (d'où l'utilisation du papier découpé). La difficulté résidait alors à rester suffisamment clair pour que l'on puisse identifier ces volumes.