Armés de nos boites d'aquarelles et de nos pinceaux, nous avons tenté d'immortaliser quelques poissons achetés la veille. Le défis était en fait de parvenir à supporter pendant huit heures l'odeur d'une quarantaine de poissons en décomposition lente mais inéluctable. Par chance, j'étais enrhumé ce jour là. Un autre problème se posait : comme nous savions que seule une âme totalement inconsciente ou suicidaire oserait consommer un poisson ayant subit un tel traitement, nous avions pour la plupart acheté les poissons les moins cher. De ce fait, il devenait difficile de dessiner autre chose que des maquereaux. Mais en persévérant, je suis parvenu à mettre la main sur un harengs et une truite (je crois) en plus du maquereau que j'avais acheté.

Poissons